Définition du mécénat :
Le terme « mécénat » apparaît au Vème siècle avant Jésus-Christ dans la Rome Antique et tire son origine du nom du ministre de l'empereur Auguste, protecteur des arts et des lettres : Caius Cilnius Mæcenas.
Il prit son sens actuel pendant et surtout à la Renaissance italienne : le mécénat est le fait qu'une personne physique ou morale (souvent issu d'une famille riche ou noble : roi, prince, ministre, seigneur, duc,...) soutient par son influence ou par des moyens financiers une personne pour son projet culturel ou artistique (Peintres, Écrivains, Sculpteurs, Architectes, etc.).
Cette pratique fût la plus remarquée à la Renaissance italienne, où des mécénats se faisaient très régulièrement afin d'aider les jeunes artistes fraîchement connus ou déjà connus mais aussi développer la culture. Elle est encore utilisée à notre époque. Les mécènes soutinrent et financèrent ainsi ces hommes car ils avaient d'une part une volonté d'aider, mais aussi de donner une meilleure image d'eux-mêmes afin de dynamiser et d'assurer leur popularité.
Plusieurs fortunes financèrent ces petits ou grands artistes,
Cosme II de Médicis était un élève de Galilée. En 1610, celui-ci est invité à Florence avec le titre de mathématicien principal. A 46 ans, Galilée se consacre donc à la recherche dans une villa mise à sa disposition par la famille Médicis. Le savant y fait ériger une tour, du haut de laquelle il observe les étoiles grâce à une lunette astronomique, invention qu’il a lui-même mise au point l’année précédente. Il étudie les reliefs de la Lune, les satellites de Jupiter, les anneaux de Saturne, les phases de Vénus ou encore les tâches solaires. Pour remercier ses protecteurs, Galilée donne aux satellites de Jupiter qu’il a découverts le nom de Stellae Medicae, "Etoiles Médicées".
Il est de plus en plus persuadé que Copernic avait raison : la Terre tourne ! Les adversaires de la théorie copernicienne sont nombreux, au sein de l’Université d’abord, puis de l’Eglise. L’affaire est portée devant le Saint-Siège. En 1616, la doctrine copernicienne est interdite. Galilée n’est pas inquiété. Mais dans les années 1620, il rédige un traité, le Dialogue sur les deux grands systèmes du monde. L’ouvrage est une charge virulente contre la théorie géocentrique. La sortie de ce livre, en 1632, provoque un scandale à Rome. L’année suivante, Galilée est condamné pour hérésie à la détention à perpétuité, avant que sa peine soit commuée en résidence surveillée. Soutiens indéfectibles de l’astronome, les Médicis, en la personne de Ferdinand II (1610-1670), l’accueillent avec ses disciples et lui permettent de poursuivre ses travaux.
Dans le cadre de l’histoire des sciences, les élèves s’intéresseront à la vie, les découvertes de ces deux scientifiques et l’influence du mécénat sur celles-ci.
Ils découvriront plus particulièrement les inventions insolites du visionnaire, architecte et ingénieur Leonard de Vinci (comme l’ancêtre du scaphandre de plongée, son hélicoptère fou, son parachute pyramidal, son tank hérissé de canons, sa mitraillette, son ornithoptère, sa bicyclette, son prototype de calculatrice etc…)
TP .Le pendule de Galilée :
*Objectifs
du TP :
- Imaginer puis réaliser un
protocole expérimental pour répondre à une situation- problème. ANA1 et REA2.
-Analyser un
texte historique. ANA2.
- Etudier
l’influence de ses éléments constitutifs sur la période T des oscillations. ANA3.
- Mesurer une durée.
REA2.
-Rechercher
les sources d'erreurs. VAL1.
*Situation- problème :
Galilée (1564-1642) aurait découvert les propriétés du pendule
en observant le lustre de la cathédrale de Pise osciller. Il aurait ainsi
remarqué que les balancements du lustre conservaient la même durée, bien
que leur oscillation diminuât. Il faut dire que le pendule, par son
mouvement régulier, intrigue les observateurs : Forçons-le à battre plus
rapidement, il va toujours revenir à son mouvement propre ! Galilée devina
déjà des possibilités de son application à la mesure du temps. Mais de quels paramètres dépend la période d’un
pendule simple ? |
Le pendule simple est constitué d’une
masse ponctuelle, suspendue à un fil inextensible, de masse négligeable et de
longueur l.
En pratique, une masse de petite dimension
devant la longueur du fil auquel il est accroché est assimilable à un pendule
simple.
Ecarté de sa position d’équilibre, il oscille sous l’effet du champ de pesanteur local.
*Document N°2
: Texte tiré des « discours concernant deux sciences nouvelles »
(1638) de Galilée.
*Matériel disponible :
-Un support avec pince ;
du fil et une paire de ciseaux,
-un rapporteur fixé à un
support, différentes boules (métalliques, en bois), un chronomètre, une
balance, un mètre.
1.S'approprier la problématique :
Ø Dans le cas du pendule, qu’appelle-t-on
oscillation ?
Ø Qu’est-ce que la période T des oscillations
d’un pendule et comment la mesurer ?
Ø De quels paramètres, à votre avis, peut -elle
dépendre ?
Ø Le texte permet-il de montrer que T dépend ou non des grandeurs que vous avez énoncées ? Justifier.
2. Analyser.
Ø À partir de la liste de matériel ci-dessus, proposer un protocole expérimental permettant d’étudier l’influence de différents paramètres sur « le temps d’une oscillation » d’un pendule simple.
3. Réaliser:
Ø Réaliser les expériences validées par le professeur et regrouper les résultats obtenus dans des tableaux.
4. Valider.
Ø
Rechercher
à l’aide de l’expression théorique de la période d’un pendule simple fournie
par votre professeur, la valeur (théorique) de la longueur l d’un pendule qui
bat la seconde.
Ø
Vérifier
la validité du résultat obtenu expérimentalement.
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Affiches sur Galilée et Leonard de Vinci
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